Dans un petit coin oublié de la carte, au cœur d’un village aussi pittoresque qu’attachant, une communauté pas comme les autres fait parler d’elle depuis quelque temps. Elle s’appelle UBB, mais ce n’est pas une entreprise, ni une école, ni un club de sport traditionnel. UBB, c’est “Une Belle Bande“, un groupe d’habitants qui a décidé de changer les choses, à sa manière.
Loin des grandes théories ou des grands discours, l’UBB agit avec simplicité, authenticité et… beaucoup de sourires.

D’où vient l’idée de l’UBB ?
Tout a commencé autour d’un banc, un été, sous un vieux tilleul. Quatre amis d’enfance – Léa, Thomas, Jeanne et Mamadou – discutaient de la façon dont la vie avait changé. Moins de contact, plus d’écrans, des voisins qui ne se disent plus bonjour, des enfants qui ne jouent plus dehors…
« On devrait créer un groupe… pour faire revenir la joie dans le village ! » dit Jeanne.
Thomas avait noté dans un carnet : “UBB : Une Belle Bande”. Le nom est resté. Et très vite, le concept a grandi. Pas de chef, pas de règlement compliqué. Juste une idée : se retrouver pour faire ensemble des choses qui rendent heureux.
Les premières actions de l’UBB
La première activité a été une journée de jardinage collectif. Les membres de l’UBB ont redonné vie au vieux potager communal, laissé à l’abandon depuis des années. Ils ont planté des tomates, des fraises, de la menthe, et même des tournesols.
Mais ce n’est pas tout : pendant qu’on arrosait les plants, certains jouaient de la guitare, d’autres peignaient des pancartes colorées avec des mots doux : « Ici pousse la bonne humeur », « Cueille un sourire », « N’oublie pas de rire ».
Le week-end suivant, l’UBB organisait un “Vide-grenier musical”, où chaque stand devait proposer un petit moment artistique : chanson, poème, mime ou même devinettes. Le succès a été tel que les gens des villages voisins ont commencé à venir participer.
L’esprit UBB : créer du lien
Ce qui fait la magie de l’UBB, ce n’est pas seulement ce qu’elle fait, mais comment elle le fait. Tout le monde est bienvenu : enfants, retraités, jeunes, nouveaux arrivants, timides, rêveurs, artistes, bricoleurs. Il n’y a pas de niveau d’expertise requis, seulement l’envie de partager.
Chaque mois, l’UBB organise un “cercle d’idées”, où chacun peut proposer une activité : atelier de cuisine solidaire, théâtre improvisé, soirée des mots oubliés (où on remet à l’honneur des mots comme “alacrité” ou “époustouflant”), ou encore une chasse au trésor intergénérationnelle.
Petit à petit, des liens forts se tissent entre les habitants. On s’invite à dîner, on s’aide à déménager, on garde les enfants des uns et les animaux des autres. Le tissu social se renforce, sans que personne ne parle de « politique sociale ». C’est naturel, humain, joyeux.
L’effet papillon de l’UBB
Au bout d’un an, les effets de l’UBB sont visibles. Le village a retrouvé de la vie. Les enfants rient dans les ruelles, les murs sont décorés de fresques réalisées lors d’ateliers artistiques collectifs, et même la boulangerie vend des « pains UBB » : des petits pains ronds, avec un message surprise glissé à l’intérieur.
Mais surtout, le moral est meilleur. Les habitants disent se sentir plus soutenus, plus confiants, plus vivants. Certains disent même que l’UBB a changé leur regard sur la vie.
Et l’initiative commence à inspirer d’autres endroits. Des villes plus grandes demandent conseil pour “importer” l’esprit UBB. Mais les membres insistent : l’UBB n’est pas une marque ni une méthode à copier. C’est un état d’esprit, basé sur l’écoute, la créativité et la convivialité.
Portraits de membres UBB
Léa, 29 ans – Illustratrice
« Grâce à l’UBB, j’ai trouvé un public pour mes dessins. Mais j’ai surtout trouvé une famille de cœur. Avant, je dessinais seule dans mon coin. Aujourd’hui, je crée avec les enfants, les anciens, tout le monde ! »
Mamadou, 68 ans – Ancien professeur
« Je pensais que la retraite serait un long silence. Mais l’UBB m’a redonné une voix. Je transmets, j’apprends encore, je ris tous les jours. »
Chloé, 11 ans – Collégienne
« J’aime venir aux ateliers du mercredi. On fabrique des trucs, on invente des histoires, et on mange des gâteaux. C’est mieux que TikTok ! »
L’avenir de l’UBB
L’UBB n’a pas de plan quinquennal, ni de stratégie marketing. Elle évolue au rythme des idées, des saisons, des envies. Ce que les fondateurs souhaitent, c’est que l’esprit UBB continue à se répandre, comme un feu de camp chaleureux autour duquel on se rassemble.
Ils rêvent d’un monde où chaque quartier aurait sa “belle bande”, pour redonner de la couleur à la vie quotidienne, pour rappeler que le bonheur se fabrique souvent à plusieurs, et qu’il commence parfois… autour d’un simple banc.
Conclusion
UBB, ce n’est pas juste trois lettres. C’est un souffle, une étincelle, une invitation. Une Belle Bande, c’est ce que chacun peut créer autour de soi, sans moyens, mais avec du cœur. Dans un monde où l’on court souvent sans savoir pourquoi, l’UBB nous dit : et si on ralentissait, pour sourire ensemble ?
Alors, la prochaine fois que vous croisez des voisins, pourquoi ne pas leur proposer de créer votre propre UBB ? Une idée, une affiche, un gâteau, un sourire… c’est tout ce qu’il faut pour commencer.
Et si “UBB” devenait bientôt “Un Bon Bonheur” partagé à l’infini ?